
Un tel bâtiment constituera une agression visuelle qui affectera le paysage le plus fameux de la ville : le Port des Indes, la Torre de Oro, le Pont de Triana. Il s’interposera pour troubler les perspectives des rues du centre historique, détruisant aussi l’environnement en lequel s’insère la Cartuja. Et pour finir il projettera son profil inadapté sur tout le territoire de la ville détrônant ainsi la Giralda et sa présence emblématique.
La construction est confirmée malgré une campagne vigoureuse contre ce projet mené par l’ICOMOS (International Council of Monuments & Sites) qui est un organisme de l’UNESCO.

- de la Junta Andalusia (Gouvernement régional) d’intervenir afin de juger si cette tour est en accord avec les normes de protection de Séville et de son paysage.
- de la Mairie de Séville un moratoire différant la construction en attendant que soit connue la position définitive de l’Unesco.
- du promoteur (la Cajasol) une modification du projet en vue d’obtenir la réalisation d’un bâtiment plus petit, en harmonie avec les proportions de la ville.
Seville, 25 mars 2009
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